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    LIVRAISON OFFERTE DÈS 120€ ET RETOURS GRATUITS SOUS 60 JOURS

    Regard
    Des bénévoles de la LPO et une partie de l'équipe Ubac.

    Du changement dans nos engagements.

    Nous vous annonçons que la LPO (la Ligue pour la Protection des Oiseaux) est devenue notre association unique. Nous avons décidé d’arrêter nos autres partenariats: 1 paire achetée = 1 arbre planté avec Reforest’Action et 10% du bénéfices de nos accessoires reversés à la LPO.

    Mais, pourquoi ce choix ? Et puis, c’est quoi la LPO ? Petit tour d’horizon de l’organisme et de l’enjeu de nos dons.

    Pourquoi on reverse 1% de notre chiffre d’affaires à la LPO ?

    Plus de clarté, de fiabilité et de transparence dans le calcul des dons

    Calculer une partie du bénéfice n’est pas toujours évident car cette méthode peut varier facilement. Compter les produits hors taxes, taxes incluses ? Reverser une partie du bénéfice ou tout le coût ? Cela peut être un peu compliqué à choisir et expliquer. C’est pourquoi nous avons choisi un chiffre simple : en reversant 1% du chiffre d’affaires, la méthode de calcul sera toujours la même. Nous vous garantissons donc un montant précis et fiable.

    Une association française puissante et ultra présente

    Comme on l’a dit, la LPO est une association reconnue d’utilité publique. Elle agit sur de nombreux domaines et ses combats sont variés pour une meilleure protection de la nature.

    Choisir la LPO, c’est agir au plus près de Ubac, sur le territoire français. On est ainsi plus proche de l’association qui nous garantit une action sérieuse, solide et concrète.

    Des liens forts entre la LPO et Ubac depuis 2018

    Nous connaissons bien la LPO à qui nous rendons régulièrement visite et avec qui nous sommes engagés depuis 2018. Chez Ubac, on aime être au plus proche de nos partenaires : on visite souvent nos ateliers de fabrication, on aime vous les montrer, alors pourquoi ne pas faire la même chose avec l’association où vont nos dons ?

    À quoi vont servir ces dons ? 

    Les dons de Ubac à la LPO ne sont pas affectés dans un domaine particulier. L’organisme sera libre de les utiliser comme bon lui semble !

    Alors, maintenant que vous avez les raisons de notre choix, laissez-nous rentrer un peu plus dans le détail et vous expliquer tout ce qu’est la LPO, et ce pourquoi on soutient cette merveilleuse association.

    La LPO, qu’est-ce que c’est ?

    La LPO, c’est la première association française de protection de la nature, forte de 57 000 adhérents et 8 000 bénévoles actifs en 2019. 

    Elle fait partie du réseau BirdLife International depuis 1995, un maillage d’associations qui est aujourd’hui la plus grande coalition d’ONG pour la protection de la nature.

    L’organisme lutte sur de nombreux fronts, elle a trois objectifs principaux : la protection des espèces, la préservation des espaces ainsi que l’éducation et la sensibilisation du public.

    Aujourd’hui, la LPO intervient dans quatre domaines d’action :

    • La connaissance, l’expertise et la recherche.
    • La protection, la conservation et la défense.
    • La gestion et la reconquête.
    • L’éducation et la valorisation.
    Logo de la LPO
    Oiseau collé sur une branche

    La LPO en actions

    L’arrêt de la chasse à la glu : un combat juridique

    Sur le plan juridique, la LPO mène énormément d’actions, qu’elles soient ponctuelles, ou sur le long terme. Généralement, elle milite pour suspendre des arrêtés autorisant certaines chasses. Dernièrement, l’association a gagné un combat engagé depuis 2019, celui contre la chasse à la glu.

    Cette technique consiste à engluer des baguettes puis à les placer dans les arbres afin d’attraper des merles et des grives, qui serviront ensuite “d’appelants” (c’est-à-dire qu’ils seront enfermés dans l’obscurité pendant de longues périodes avant d’être amenés dans la nature pour chanter et appâter d’autres oiseaux, abattus au fusil.)

    Cette chasse est interdite dans les directives européennes depuis 1979, mais la France était le dernier pays à l’autoriser via des dérogations exceptionnelles, permettant à 6 000 piégeurs de la pratiquer chaque année. Au-delà de la tradition, cette autorisation était justifiée par le fait que cette pratique était dite contrôlée, sélective quant aux espèces piégées, et que les prélèvements d’oiseaux étaient faibles.

    La réalité est tout autre, comme l’a montré la LPO dans une caméra cachée qui révèle la véritable nature de ce genre de piégeage.

    La chasse à la glu était difficile à contrôler par manque de moyens humains (une cinquantaine de contrôleurs contre 10 à 20 000 actions de chasse), mais aussi par méconnaissance des zones et des horaires de pratique (la plupart étant sur des terrains privés ou non définis, et se déroulant la nuit).

    Sur les images qu’a tourné la LPO, on déplore énormément d’espèces protégées (comme des rapaces) engluées. Si un oiseau non voulu est capturé, il est laissé pour mort ou jeté dans la nature affaibli, stressé et souvent intoxiqué par les solvant utilisés pour le décoller, et donc sans aucune chance de survie.

    Après de nombreuses plaintes, l’ouverture d’une procédure d’infraction contre la France, et une suspension de la chasse à la glu pour un an en août 2020, la Cour de Justice Européenne a ouvert la voie à son interdiction définitive via un arrêt publié le 17 mars 2021. Depuis, le combat est gagné pour la LPO, puisque cette pratique a été définitivement interdite.

    Enfants lors d'une visite LPO

    Éduquer pour protéger : un objectif central

    Un des autres grands objectifs de la LPO, c’est d’éduquer les populations à la biodiversité et à la richesse qu’elle représente. C’est aussi permettre à tout un chacun de développer ses connaissances en ornithologie, que ce soit à travers des séjours ou encore des cours.

    Depuis 2013, la LPO a créé l’école régionale d’ornithologie en Île de France. À travers une formation de 3 semaines, le but est d’acquérir des compétences méthodologiques, scientifiques et techniques sur la faune aviaire. Ces formations sont accessibles au grand public, mais aussi aux bénévoles. Le but est donc de viser chaque public avec un dispositif adapté, pour que chacun puisse connaître et apprécier la biodiversité qui l’entoure.

    La LPO permet aussi aux particuliers de créer des refuges chez eux. En 2019, ce sont 21 600 nichoirs qui ont été vendus. Ces actions peuvent être mises en place par tout un chacun, avec l’accompagnement de la LPO, et permettent de protéger la biodiversité, peu importe où l’on se trouve !

    Agir dans les zones urbaines

    La LPO s’investit aussi dans les zones urbaines, et même dans la construction. L’organisation a créé le programme nature en ville, et, dans ce cadre, le club U2B : Urbanisme, Bâti et Biodiversité. Le but : prendre en compte la faune et la flore lors d’une construction. Associée à la Solideo, la LPO accompagne les projets de constructions et d’aménagement des structures olympiques en vue de Paris 2024. 

    La recherche : un point central pour les décisions européennes

    Sur le plan de la recherche, la LPO s’associe avec différents laboratoires pour observer l’évolution de la faune et de la biodiversité. Le but n’est pas seulement de protéger, mais aussi d’analyser les populations.
    Par exemple, elle a participé à un rapportage pour la commission européenne de 2013 à 2017 dans le cadre de la directive oiseau ; le but est d’observer et d’évaluer l’évolution des populations de différentes espèces. Ainsi, l’association a remarqué qu’une espèce d’oiseaux nicheurs sur 3 est en déclin. Ces recherches sont capitales dans les prises de décisions politiques, c’est pourquoi la LPO est reconnue d’utilité publique depuis 1986. Pour leur bilan 2019, la LPO revendique 10 millions de données collectées et 9 000 espèces recensées.

    Agir pour la biodiversité  

    Entre les Plans Nationaux d’Action cherchant à comptabiliser et observer les populations animales en danger, les programmes LIFE lancés par l’Union Européenne, ou la gestion de réserves naturelles publiques, la LPO est le garant de nombreux espaces naturels, en plus de ses propres espaces privés.

    Prendre soin des espaces : expansion et terrains privés

    La LPO accompagne l’État pour l’agrandissement de certaines réserves naturelles, en plus de gérer ces espaces. L’organisation gère 14 réserves nationales et 13 réserves régionales. Elle achète régulièrement des hectares de terrain dans des zones sensibles. Aujourd'hui, elle possède 1 800 hectares de propriété privée. 

    Chez Ubac, nous avons eu la chance de visiter la réserve Moëze-Oléron, qui s’étend sur près de 6 500 hectares. Gérée par l’association depuis 1986, cette zone de la mer de pertuis se situe entre l’estuaire de la Charente et l’île d’Oléron. Située sur la route de migration Est-Atlantique, elle accueille plus de 100 000 oiseaux d’eaux venant du nord pour hiverner chaque année, en plus d’être un point capital de repos pour les espèces Européennes migrant vers l’Afrique. En tout, on compte environ 269 espèces d’oiseaux, 28 espèces de mammifères, 18 espèces de crustacés, et tout autant de plantes et d’amphibiens. Située entre terre et mer, elle abrite des espèces en fort danger d’extinction comme l’anguille d’Europe.

    Photo de la réserve Moëze-Oléron

    Ces réserves permettent aussi à l’association d’observer l’évolution de nombreuses espèces. Ainsi, en hiver et au printemps principalement, sont réalisées des sessions de baguage des oiseaux (pré et post-migration). Les populations sont capturées dans des filets puis observées pour en tirer des données telles que la taille de leurs ailes, leur taux de graisse accumulé, leur poids total. Le but est de pouvoir mieux connaître les espèces, mais aussi s’assurer de la viabilité des populations ou encore de remarquer les changements dans leur environnement (manque de nourriture, disparition d’un habitat). 

    Les données récoltées par la LPO ne proviennent pas uniquement de scientifiques. Il est aussi possible pour le public de rendre compte des observations faites en balade en remplissant le CV des oiseaux avec les couleurs des bagues vues, une belle initiative de science collaborative !

    Réparer : les centres de soins et les grands sauvetages

    Quand on pense LPO, on pense aussi centres de Sauvegarde ! Ils sont au nombre de 7 en France, répartis sur tout le territoire. Il existe aussi deux unités de soins mobiles. En 2019, c’est 17 000 animaux qui ont été accueillis, soit une augmentation de 15% par rapport à 2018. Grâce à ces actions, 52% des animaux soignés ont ensuite été relâchés dans leur milieu naturel. 

    La LPO, c’est aussi les sauvetages de grande ampleur. On peut penser au naufrage de l’Erika, il y a 20 ans, un navire pétrolier qui avait causé beaucoup de dégâts. Et plus récemment, le 12 mars 2019, lorsque le Grande America a déversé des milliers de tonnes d’hydrocarbure sur le littoral Atlantique. Dans ces moments, la LPO répond présente et apporte son expertise et ses locaux pour le sauvetage d’oiseaux, ainsi que sa voix et sa notoriété pour des appels à volontaires.

    Bénévole de la LPO

    Pour Ubac, la LPO est un symbole de protection et de préservation. C’est aussi une association militante, que ce soit pour informer ou combattre. C’est pourquoi nous avons choisi de leur reverser 1% de notre chiffre d’affaires chaque année. Notre but : aider cette incroyable association sur toutes ses actions, dans tous les domaines. Donner à une association n’est pas un levier marketing pour nous, cela fait partie de notre ADN. Pour nous c’est ça, être une marque de demain, une marque qui prend ses responsabilités pour agir, réparer, préserver.

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