Rencontre : Yohann et Manon, danseurs.
Pour l’un de nos derniers shootings, nous avons collaboré avec Manon et Yohann, deux danseurs aux histoires inspirantes.
Manon
Enfant très timide, Manon découvre la danse à l’âge de 8 ans. Cette pratique devient très vite nécessité, à tel point qu’elle intègre l’école de danse de l’opéra de Marseille à 13 ans, en sport étude. L’année suivante, Manon rentre au conservatoire supérieur de danse de Paris où elle a fait toutes ses études.
Décidée à en faire son métier, elle découvre la vie en communauté et les longues productions de danse classique au Norwegian Ballet à Oslo. Après avoir expérimenté ce repertoire classique, Manon s’est lancée en freelance, ce qui lui permet d’explorer de nouvelles facettes de la danse et de se nourrir d’univers artistiques différents.
“Danser dans la nature, c’est ressentir ses vibrations. Dans de grands espaces, j’ai tout de suite envie de me mettre en mouvement et de me laisser porter par ce qu’il y a autour de moi.”
Avec l’envie d’exprimer ce qu’elle a ressenti dans sa carrière, Manon a commencé à écrire un solo. L’idée est de retracer à l’envers ses états de corps et d’esprit, du moment présent à sa naissance.
Yohann
À 31 ans, Yohann partage son temps entre Paris et Saint-Étienne. Sa passion pour la danse lui à l’âge de 7 ans vient lorsqu’il arrive en France et découvre les activités extra-scolaires : alors qu’il accompagne son amie à un cours de danse, il découvre la discipline qu’il n’a plus quitté depuis 22 ans.
Yohann vient du hip hop, mais sa carrière lui a permis de voyager et de s’inspirer de diverses influences en apprenant à se connaitre lui-même. Ce qui l’inspire aujourd’hui, c’est la capacité du corps à raconter des histoires sans parler, la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes ou encore des cultures et des histoires différentes.
“Quand je danse, c’est un moment singulier, qui s’inscrit dans le temps.”
En plus de travailler avec la compagnie Diptyque à Saint-Étienne, Yohann est en train de choregraphier son propre spectacle : Les essorés. À travers le vêtement, il souhaite traiter des violences invisibles que l’on subit.
C’était un réel plaisir de pouvoir travailler avec Manon et Yohann. Nous avons rencontré deux personnes formidables, inspirantes et bienveillantes avec qui on a pu passer de superbes moments et créer de magnifiques images !